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De l’origine du vinaigre

Pour vous, le vinaigre ce n’est que du vin aigre. Certes, mais il y a de multiples astuces propres à démystifier cette unique appellation.

Il y a bien sûr le vinaigre de “vin”, mais comment passer à côté du vinaigre de cidre, de bière, de riz et bien d’autres encore. Toute boisson mais aussi céréale fermentée qui s’acidifie au contact de l’air, eh bien c’est du vinaigre.

Considéré d’abord comme un sous-produit, le vinaigre grâce à ses vertus multiples devint vite un vrai produit qu’on se mit à fabriquer et à consommer sous diverses formes.

C’est avec l’apparition des premières boissons alcoolisées qu’est né le vinaigre quand l’alcool se transforme en acide acétique.

En Egypte ancienne on connaissait déjà le vinaigre. Et la plus fabuleuse astuce ourdie par Cléopâtre (légende ou réalité ?) à l’encontre d’Antoine démontre déjà ses propriétés.
La reine d’Egypte avait relevé le défi de manger au cours d’un seul banquet un repas d’un million de sesterces. Elle jeta une perle de cette valeur dans un récipient rempli de vinaigre, et à la fin des festivités elle but le breuvage. A la stupéfaction d’Antoine la perle avait fondu et Cléopâtre gagna son pari !

Les soldats romains savaient se rafraîchir de “posca”, un mélange d’eau et de vinaigre.

Au Moyen-Age, toutes les astuces étaient bonnes. On en buvait, on s’en servait comme condiment, pour conserver les aliments, pour la toilette, mais aussi pour lutter contre les maladies fréquentes à l’époque : la peste, la lèpre et les morsures de serpents… Malin, ce vinaigre !

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